Du ruisseau à la mer, sous les ponts passe l’eau Et les cris de son pleur dans la nuit solitaire Egouttent leur douleur sur le dos rond et fier D’un rocher égaré dans le froid de son flot.
Et les cris de son pleur dans la nuit solitaire Sous le pont immobile où se meurt le sanglot D’un rocher égaré dans le froid de son flot Se bercent au courant et en oublient l’hiver.
Sous le pont immobile où se meurt le sanglot Les coeurs égratignés par le rêve éphémère Se bercent au courant et en oublient l’hiver, Accrochés à l’espoir d’un renouveau plus beau.
Les coeurs égratignés par le rêve éphémère Noient leur vague à l’âme dans l’onde du ruisseau Accrochés à l’espoir d’un renouveau plus beau D’un printemps radieux entre ciel et mer.