Elle est nue sur les rives de son histoire Et grelotte au milieu de ses souvenirs ; La solitude fréquente sa mémoire Où meurent ses cris de silence et ses soupirs
Précipités au bord de son regard ; A ses yeux perlent des brumes de tristesse Qu’elle éponge avec un papier buvard ; Quand le jour chavire, elle pleure sa détresse
-Larmes chaudes en gouttes de lassitude – Pour laver son âme de toutes douleurs. Le balancier du temps de la plénitude Cadence l’indolent battement des heures ;
La lune joue sa sonate ; elle sourit. Les étoiles l’enveloppent de douceur Tandis qu’à l’horizon la nuit s’assoupit. Elle n’a plus froid. Elle transpire de bonheur.