Sur les lèvres fanées de l’année qui s’achève, J’aurais aimé poser un baiser lumineux Et donner à l’hiver le frisson doucereux D’un printemps éperdu de désir et de rêve.
J’aurais aimé poser un baiser lumineux Sur l’ourlet de ta bouche où repose la sève D’un printemps éperdu de désir et de rêve En perles de rosée au reflet de tes yeux.
Sur l’ourlet de ta bouche où repose la sève, J’aurais aimé goûter la larme exquise et bleue En perles de rosée au reflet de tes yeux Et l’ivresse des sens qui nous cambre sans trêve.
J’aurais aimé goûter la larme exquise et bleue De l’aveu de ton cœur de l’amour sans le glaive Et l’ivresse des sens qui nous cambre sans trêve : J’étreins le temps jadis sur le manteau neigeux.