Où vais-je les trouver ces vers parlant d’amour ? Je n’ai pas souvenir d’un seul sentier tranquille De jour comme de nuit, où mon cœur « émophile » Ne fut martyrisé par le bec d’un vautour.
Sur mon chemin de vie, fleurissent les menteurs, Les amputés du cœur, les papillons qui frissonnent De devoir avouer leurs penchants qui rançonnent D’infinies ingénues à leur mariée en pleurs.
Comment parler d’amour en rimes de velours Quand l’esprit est fermé pour pillage d’âme ? Dois-je l’imaginer ? Retrouver le sésame De chaude pâmoison et faux-semblants autour ?
Je laisse la façon à ces bonimenteurs, Professionnels du mot enrubanné de rose. Je ne t’écrirai plus en poésie ou prose L’amour a déserté ma terre de douleurs.