J’ai maquillé mes yeux aux couleurs de l’oubli Je n’ai plus la patience de côtoyer l’absence C’est la nuit que je vois au bout de tes silences Les rêves éloignés, les ombres et l’ennui.
Je ne suis qu’une larme, une brûlure de froid Dans le creux de sa main, je dépose ma vie Et le doute s’enfuit et le soleil sourit Il est l’or de mes jours, le rêve où je me noie,
Je n’ai pas su t’aimer, combler tes espérances Je referme les pages où les mots se glacent Sur mes lèvres gercées par l’hiver qui embrasse J’ai besoin de soleil, j’ai mal à ma souffrance.
Je ne suis qu’une larme, une brûlure de neige Dans le creux de son âme, je dépose ma vie Et le doute s’enfuit et le soleil sourit Il est l’or de mes nuits, mes chansons, mes arpèges.
Je ne veux pas mourir, je veux vivre et aimer Je peins ma destinée aux couleurs de mon cœur Tu m’offrais le bonheur, je cueillais les fleurs J’écris mes souvenirs que les pleurs ont noyés.
Je ne suis qu’une larme, une brûlure de l’âme Dans le creux de ses bras, mon amour se blottit Et le doute s’enfuit et le soleil sourit Il est l’or de ma vie, il a séché mes larmes Car Ses yeux sont mes images, sa bouche mon rivage Son corps mon paysage, son cœur un coquillage