Fermez votre regard au plein de rêves bleus Que j’ouvre les volets au ressenti du monde ! Il m’ennuie de toucher le ténébreux immonde Des sentiments volés aux possibles heureux.
Je hais votre obsession à jurer un futur Dès lors que le présent le nie et le refuse Mais sans votre ferveur de rêveur qui m’abuse Je respire l’antan où l’air n’est plus si pur.
Voyagez loin de vous, fuyez ce quotidien Qui freine l’envolée vers les limbes joyeuses De nos âmes liées dans les nuits vaporeuses Où les mots font l’amour sans voiler le destin.
Laissez-vous emporter par le doux mouvement Du désir formulé ; oubliez la contrainte, Les promesses tenues et les jours sans étreinte, Bercez-moi, aimez-moi sur la page du temps.