Alors que les rais d’or du soleil d’orient Accrochent leur passion aux voiles du matin, Ses illusions glissent sur le drap de satin Encor parfumé de ses rêves envoûtants.
Une larme d’âme roule sur son visage Et rejoint ses lèvres revêtues des baisers Que la nuit gourmande n’a cessé d’embrasser Pour lui faire oublier ses envies de voyage.
Son corps est recouvert d’un tapis de caresses Brodé en fleurs d’amour par des mains de velours Où, chaque soir, il s’étend, devient troubadour Et l'enchaîne un peu plus dans sa forteresse.
L’aurore éclabousse ses douces ritournelles ; Elles l’accompagnent jusqu’au bout de son plaisir, La portant sur les rives de son avenir Où un vent de liberté souffle… immortel