Les tambours de l’orage, j’en connais le tapage Quand au puits de mes yeux veufs et silencieux, Vous attendez un pleur à l’amer douloureux Que vos lèvres arides boiront sur mon visage.
N’espérez point la pluie de mon cri, de ma rage, Pour nourrir votre ego de regrets obséquieux ; Vous ne saurez l’ivresse du combat victorieux : Mon coeur tait les sanglots, mon regard tue l’outrage.
Nos tendres souvenirs, nos murmures d’amour, Nos soupirs sous les doigts, nos caresses en retour, Ces perles de cristal à nos regards en larmes,
Se mêlent au tumulte des ondes éphémères ; Souffrez que je vous aime loin de tous vos vacarmes, Que glisse sur ma joue la lave de nos guerres !