Les pierres marquées par les stigmates du temps Transpirent l’enchantement des instants présents. En collant l’oreille sur le mur lézardé, On entend les soupirs du plaisir partagé
Se faufiler par les fissures du soleil. Les parfums vivaces de l’été qui s’éveille Embaument l’ambiance de leurs senteurs florales Et charment les yeux de leurs beautés pastorales.
La fenêtre à l’encadrement en bois flétri, Est habillée d’anciens voilages défraîchis ; Et pourtant, ils sont riches de tous les secrets Qu’ils ont dissimulé aux regards indiscrets…
Le chèvrefeuille, tel un collier de caresses, L’embellit de sa fraîcheur et de sa tendresse ; Même les volets, au bleu azur délavé, Offrent les joyaux de leurs splendeurs surannées.
Que j’aimerais pénétrer en son intérieur Et goûter à la délectation du bonheur ! Que j’aimerais envelopper ce lieu magique De la musique de nos accords symphoniques !