Quand se pare le jour d'un voile bleu marine, Que les toits et les murs estompent leurs attraits Offrant du mystérieux aux regards stupéfaits Par l'étrange ballet de l'ether qui s'incline.
Courte respiration, mes yeux devinent l'ombre, Derrière les fourrés, tapie pour en surgir Tel un diable à ressorts qui attend de jaillir, Et mes cris assourdis épousent la pénombre.
C'est entre chien et loup que mes craintes d'enfance Reviennent me hanter : des pas, des bruissements, Des souffles inconnus et perçants sifflements M'entourent, suffocants, oppressants d'arrogance.