J’ai perdu l’illusion d’un endroit effusif, Où les plumes côtoient les souffles charitables Respirant le bonheur d’écrire les vocables D’un lyrisme ravi de ce talent festif.
J’aurais aimé de vous l’entrain démesuré D’artistes habités du désir de l’échange, Affranchis de l’égo qui bannit le mélange Serviettes et torchons dans le même panier.
Il m’arrive souvent d’embrasser un espoir, Un retour aux valeurs de l’altruiste partage Des mots et ressentis en un vagabondage D’ivresses et de joies promptes à émouvoir.
J’aurais aimé de vous des pépites d’esprit Sous l’écrit étranger lors de vos approches Avant que de poser des rimes en accroches, Avant que de partir vers des lieux en sursis.
Hier, j’envisageais de fermer ce portail, Aujourd’hui, je ne sais que votre indifférence, Votre nombril offert avecques l’arrogance De tous les prétentieux aux mains d’épouvantail.
Mais toujours j’aimerais, poètes au grand cœur, Toute l’humilité qui vous caractérise Quand vous vous attardez sur un mot qui vous grise Cédant de votre temps pour le mettre à l’honneur.