Dans la plaine inondée par les larmes d’orage, Le soleil d’orient plonge dans le miroir, Rince sa paupière lourde encor de nuages Et offre à son regard les lueurs de l’espoir.
Les flammes de l’Enfer par les Dieux allumées Ont embrasé ta chair – ô destinée cruelle ! Oublie les blessures à ton corps infligées Et saisis la magie de cette aube nouvelle.
Offre tes ramures, et ton corps décharné Au réveil de l’Amour, au jour et sa douceur, Un aiguillon de feu en ton coeur s’est planté Et la nuit a saigné ton hurlante douleur.
Sur ta peau calcinée a roulé une larme, Une goutte de mort, une goutte de sang ; Mais la Mort est passée, a déposé son arme Et la pluie a pleuré en ton ventre brûlant.
Puise en tes racines le Courage et la Vie ; La Force et la Beauté, la sève de l’Espoir, Sont en cette terre abreuvée d’Energie, Ta terre de naissance, ton pays, ton Histoire.