Ne répondre à l’affront, j’éponge la misère De l’homme insatisfait par l’insoumise foi Qui entrave sa voie et refuse le poids D’un divin tout puissant divaguant sa colère.
Que se muscle sa voix au mur de mon absence, Jamais ne brisera de son cristal impur Ma volonté de fer forgée au brasier pur De la libre pensée qui honnit l’obédience.
Ne relever le cri ne retenir la haine De l’égout de sa bouche où pourrit le plaisir Et redouter l’écho putride du mourir Revenu pour périr au puits de mon haleine.
Esclave du débat, il s’écrie au tapage Mais le bruit n’est repu que s’il est entendu, Si le propos est juste et sans poches de pus Qui brûlent dans les yeux les larmes en otage.
Silence au bouclier, j’ensable l’indécence Au désert de l’oubli et je dessine un ciel, Une colombe en vol, colorée d’essentiel, La liberté en poupe et en paix d’espérance.