Sur l’argent de la mer balayée par le vent, Une inspiration aussi douce qu’une caresse, Ondoie un oiseau au plumage flamboyant, Tel le brasier d’un cœur attisé par l’ivresse
Berçant ses émois en vagues de sentiments. Plongé dans l’immensité d’une âme inconnue Pour trouver, dans ce miroir, l’émerveillement De son regard d’enfant qu’il croyait perdu,
Il y aperçoit une source lumineuse D’où jaillit une pluie d’étoiles cristallines, Mille douceurs, mille lumières merveilleuses Enveloppant de magie ses nuits opalines
Trop longtemps traversées le cœur en bandoulière. Sur des rivages où n’existe pas le partage, Il rêve d’une fée aux doigts de dentellière Brodant des soleils sur sa vie et son visage,
Enlaçant d’or l’éphéméride de ses jours Et tissant de passion l’horloge de ses nuits. Il connaît la solitude et tous ses contours Et ses sanglots se mêlent aux larmes de pluie
Quand la tristesse barbouille en gris l’horizon. Mais, ce matin, il a trouvé son âme sœur Et dans le ciel de ses yeux se lit l’émotion. Il déploie ses ailes et vole vers son bonheur.