Je cherche un sentiment à coucher sur ma page Rompre ainsi le silence qui étouffe le mot Je l’aimerais rieur mais n’est-il pas trop tôt Pour changer la couleur de mon coeur en otage ?
Je tourne sept fois tous les mots de ma bouche Je recrache l’amer et l’acide et le sot Pour retrouver le goût la douceur chamallow De tes baisers sucrés de ta peau qui me touche.
Je clos mes paupières et souris à un ange Convie un souvenir sous mes cils en berceau A renaître joyeux léger comme l’oiseau A donner à mon rêve le fruit de sa vendange.
Le souvenir cueilli ne connaît la tristesse Ni la douleur d’aimer ni le sel du sanglot Mais l’instant merveilleux du ciel dans le flot Dans le clair de tes yeux sous ta main qui caresse.
Il n’est rêve plus beau que rêve romantique De nos corps amoureux goûtant l’écume et l’eau L’ivresse du bonheur, le naufrage du mot Dans l’océan profond d’un baiser idyllique.
Nul besoin de rêver l’amour et la tendresse Pour faire danser les mots sur un air de tango Ni la mélancolie quand coule le bateau Nous savons le soupir et son cri de détresse.
Je n’ai pas réussi à trouver mot pour rire Pour changer la couleur de mon coeur étourneau Demain un autre jour il est encor trop tôt Pour pleurer des fous-rires sur les ruines du pire.