Il n’aime pas l’enfant le vieil homme revêche, N’a rien à lui offrir –Je réfléchis– Non rien… Discourtois et grossier, individu malsain, Il distille la peur dans l’être qu’il ébrèche.
Les larmes et les cris des caprices d’enfance Conformes en tous points à ceux du fol aïeul Si borné qu’il ne voit la blancheur du linceul Qu’il coud de solitude et orne de silence.
Il n’aime pas l’enfant qui bouge et le dérange, Le nargue et lui répond, le désignant mauvais Et vipérin grand-père, ignorant qu’il lui plaît D’avoir brisé le cœur d’un tout petit archange.
Le bonheur innocent bruyamment s’exprime ; Au lieu de tempêter, sinistre individu, Conte, explique, souris pour un joyeux rendu Et l’enfant oubliera celui qui le réprime.