Il est des mains armées à la paume d’acier : Elles lacèrent le coeur et étouffent le cri ; La souffrance s’efface autour du cou meurtri, Les sanglots de la mort pleurent… ensanglantés.
Les maux entre les doigts égouttent leur effroi ; La violence, en réponse aux secrets et mensonges, Ôte toute couleur à l’océan des songes Et le plein de douleurs dans l’acide se noie.
Le sang-froid s’égare dans les dupes dédales, Jaillit la menace du trépas dans les yeux Et tombe le masque au coin d’un mot douteux D’un fossoyeur d’amour à la force du mâle.
Quand les mains sont velours à la paume assassine, Elles se gantent de fer et pointent le serment D’un aller sans retour au pays du néant ; Déclaration d’aimer à l’humeur des épines.
Le coeur a ses raisons que la raison ignore… A-t-il donc tous les droits ? Où trouver ses devoirs ? Larmes bleues de l’âme c’est votre jour de gloire ! La raison du plus fort a-t-elle raison ou tort ?