Tandis que le jour s’assoupit dans le silence Pourpre de tes yeux irisés d’éternité, Nourris aux élans de ma sensualité, S'enflamment les brindilles de l'impertinence.
Les délicieuses courbes de l’insolence De mes pensées, enlacements d’intimité Suspendus aux ailes de la félicité, Enluminent l’écritoire de l’existence.
Que jaillissent des mots aux éclats du plaisir De ma plume plongée dans l’encre du désir Et s’allument des soleils –ô page câline !
Que se tracent les arabesques du rêveur Sur le satin des cieux drapés du bonheur Et se contemplent les amours -ô nuit divine !