Aux pavés de tes rues je rencontre l'Histoire Et en frôlant tes murs illustres religieux J'entends le chant passé occitan généreux D'un pays au coeur chaud riche de sa mémoire.
Au comptoir les anciens captivent l'auditoire Content le temps jadis malice dans les yeux Aux jeunes gens riant aux tours de ces aïeux Cultivant le bien-vivre et les verres à boire.
Ô ville tant aimée qui ne m'a pas vue naître Et pourtant accueillie sans même me connaître Au sein de tes quartiers en pi-erres de lave
J'emporte tes saisons à l 'enivrant parfum, Tes torrents capricieux au refus de l'entrave Et l'éternel regret l'abandon de ta main.