Qu’ils soient couleur espoir, amande ou océan, Peints à l’encre de nuit où à celle de pluie, Les yeux, quand ils pleurent, délavent leur ennui Dans le puits des larmes où languit le néant.
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Si aux yeux de l’aimé(e) s’accroche une larme, Approchez votre cœur, frôlez-la de votre âme ! Si, en elle, flamboie un éclat de Sélène Elle est larme d’amour, d’émotion soudaine.
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Comme la caresse d’un murmure de vent Sur un rivage d’or où l’océan s’endort, Du bout de tes lèvres, tu étanches l’aurore Pendue au bord des yeux de l’amour s’éveillant.
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Si ton âme se penche au balcon de tes yeux, Laisse couler ton coeur, laisse pleurer l’Amour Noie le sol infertile de sanglots furieux Et la joie renaîtra au coin d’un autre jour.
