Une douce pensée, née au pays de l’âme S’attarde funambule sur le rebord des cils Offrant au monde entier sa tendresse fragile Et plonge dans l’oubli les blessures infâmes.
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Un éclat de bonheur se détache du coeur, Remonte le courant des saisons, des années, Et se souvient du temps de l’émoi printanier Sous le corsage blanc de la jeunesse en fleurs.
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Une larme d’amour embrase le regard, Repousse le péril des jours assombris, Les nuages amers, la vie à l’agonie, Le funeste dessein des Dieux à l’oeil hagard.
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Le printemps dans les yeux éclabousse l’hiver, La glace des hier fond au feu du désir, Fleurissent sur les joues l’amour et l’avenir, Des fleurs d’émotions aux larmes éphémères.