J’ai vu dans la pénombre se déchirer ton âme Et s’éteindre la braise sous les cendres du temps ; Tes yeux levés au ciel pleuraient larmes de sang Cherchant consolation à ton coeur nu de femme.
Etranges épousailles entre amour et absence Où tu tiens le silence pour ne pas t’effondrer Et à la mort donner ton rêve inachevé, Ta promesse d’aimer l’écho d’indifférence.
A l’horloge des heures résonne lassitude En sanglots monotones, mais la mort, à l’affût Sur ta joue émaciée par l’espoir défendu, Epie l’instant fatal d’un pleur de solitude.
Pourquoi lever au ciel tes yeux remplis de pluie ? Crois-tu trouver réponse en ce lieu si lointain ? C’est le vide et l’espace, est-ce là ton destin ? Essuie la nostalgie de ton regard de nuit,
Délivre-toi des chaînes qui retiennent ta peine, Jette tes oripeaux dans le puits de l’oubli, Apprends le désamour, l’allégresse et son cri, Et tu sauras le goût de l’amour souveraine.