Sur le papier de la nuit dansent les étoiles Suivant la gamme des émotions nues, sans voiles, Petites ballerines des passions enfouies Esquissant les pas de l’espoir qui éblouit.
Ces muses étoilées, ces princesses d’amour, Offrent aux poètes des rimes de velours, Des lumières bleutées dans leurs yeux amoureux, Des désirs embrasés sous leurs plumes de feu.
Quand s'assoupissent les lanternes angéliques, S’ouvre le dérisoire de leurs vies pathétiques. Poètes et muses aux soupirs partagés Ecrivent l’histoire de leurs amours effrénées.
Les sentiments s’épousent et les mots s’enlacent Quand le crépuscule du soir cède sa place Au matin qui pleure les violons de l’amour, Au sortir des rêves, sur les rives du jour.
Les coeurs se balbutient, s’étreignent et se partagent Et leurs doigts dessinent des tendres paysages En suivant les arabesques de leurs soupirs Sur leurs corps vibrant sous les rimes du plaisir.