Je vagabonde tel un guilleret ruisseau Tant, qu'il me faut retenir des sourires idiots Les deux pieds baignant dans un merveilleux rêve Poursuivant au ciel l'astre solaire qui se lève
C'est une pensée qui réveille ma journée Rien ne pourra plus gêner sa folle tournée Quand sur le chemin tremblant des Tous-petits-rien Le vent amasse des trésors de gaité sereins
Tu le sais si bien Toi qui as choisi d'aimer Le plaisir qu'a ma joie de notre belle amitié La vie se met en beauté parée de confiance Elle gomme aux saisons toutes leurs différences
Le temps reposé réclame puisqu'apprêté Pour porter la semence de la providence Quand la terre est noire d'avoir été préparée Même l'herbe nouvelle tente un peu sa chance
Emu, tu ressens fort tout cela je le sais Chantant harmonieusement la félicité Sous l'effet de la tendresse retrouvée Redevenant ensemble oiseaux libres et légers