Enfin prendre la mer matelot ténébreux Et rencontrer le large sans vraiment le savoir Se sentir protégé par un ciel nuageux Et parler avec l'eau ma douce messagère
Union si sacrée baptême malheureux Dialogue enflammé un indicible espoir Et combler lentement le vide de tes yeux M’attirent évanoui tes tendres profondeurs
J’ai compris en un temps la douceur de tes voeux Ton âme transparente et liquide candeur Tu es mon anémone au poison chaleureux
J’ai compris dans tes yeux l'alarme de ton coeur Et l'ivresse joyeuse de ton corps quand il pleut Et notre impertinence est rejet du malheur