Sans vous qui me lisez, mes mots ne valent rien Et ne resterons que de l’encre sur un papier, Ma plume n’étincelle que quand j’ai du chagrin C’est troublant je l’avoue, mais ça je n’y
De vers en vers parfois, c’est vrai je me demande D’où me viennent ces histoires qui semblent imaginaire J’ai des pensées de gloire, des ambitions gourmandes Des rêves irréels, mais ça je n’y peux rien,
Il perle sur mon corps tout l’amour de la terre Quand je songe à ma vie, je deviens éphémère, Un morceau d’existence, prisonnier de mon être Je me trouble de tout, et de tout ce bien-être,
Quand je prends le crayon, la magie sort de moi Et s’élève dans ma chair comme une inspiration, Qui calme le silence, qui le souffle parfois Sous mes murmures ornés de toutes mes illusions,
Sans vous qui me lisez, mes mots ne valent rien Et ne font que se fondre au creux de ma mémoire, Mon cahier emplit de mes écrits, je me sens bien Ecrire est ma lumière dans ce si long couloir…