Je vaque dans un pays que je ne connais pas Le temps y fort est gris et les nuages bas. D'aucuns se sont posés sur la cime des monts Ils semblent s'y reposer puis soudain ils s'en vont.
Là des vignes se dressent, là, la roche belle et nue. Là telle une forteresse, à perte de vue, C'est la forêt qui siège, qui a pris ses quartiers. De son sein un cortège de sons familiers
Vient frôler mes oreilles et ma curiosité. Quelles sont ces merveilles, quelles sont ces beautés ? Que n'ai-je connu plutôt cette étrange contrée
Où bêtes, arbres et oiseaux peuvent se rencontrer, Et laisser libre cours à leur coeur, à leur joie Où bêtes, arbres et oiseaux de leurs domaines sont rois ?