Le manque sensation douce-amère Qui danse, se promène dans nos veines. Il n’est rien qu’on ne puisse faire. Attendre simplement que revienne Celui qui en est à l’origine.
Le manque qui vous ronge parfois L’âme et le sang tant et si bien Que l’on ne puisse hélas rien Tenter pour qu'enfin le désarroi Dans lequel il nous plonge S’évanouisse, disparaisse. Il ne reste que les songes Pour apaiser l’ivresse.
Le manque poison lancinant Qui s’immisce pas à pas Et qui va grandissant. Plus rien ne compte ici bas Que l’idée de s’en défaire ; Qu’il quitte, de grâce, notre chair. Que la chaleur de l’autre Soit de nouveau notre compagne. Que sa tendresse nous accompagne ; Et qu’il n’y est plus rien d’autre.