Mademoiselle, Comme le souffle léger et tiède du vent Qui câline les roses, à peine ouvertes aux délices de l’auro Les pétales de ton corps chatouillent sans cesse mes pensées Sans que tu le saches, comme une fée, tu tiens captifs mes s Parfois, au cours du rythme lent des pas de la nuit Tu te glisses sur l’écran de mon inconscient Où le hasard du songe invente un nouveau jardin d’Éden Avec toi comme Ève et moi comme un bienheureux, Adam Juste nous deux à nus sous le regard audacieux du serpent Qui m’incite à goûter à ton fruit défendu Afin de savourer à la satiété les bonheurs de l’interdit… Mais toujours faut-il que les vagues d’un réveil impromptu Submerge ces rêves tant merveilleux et sensuels Qui voguent librement sur les rives de Morphée.
Mademoiselle, Devant ces appas singuliers, qui dessinent sur ton corps de Des paradis inconnus aux pinceaux des passions enflammées, Et cette complicité silencieuse de ta démarche si lascive, Même les saints les plus immaculés du ciel se permettront, D'un regard coupable ou d'une pensée charnelle, De pécher pour une fois, ou deux, Ô ma belle! Et pauvre moi, victime de ma faiblesse humaine, Que puis-je devant un si puissant envoûtement?, A première vue, je t'ai déshabillée d’un regard libidineux Et depuis, tu fais tomber incessamment à grosses gouttes Sur le toit impudique de mes douces voluptés La pluie intense de mille et mille fantaisies.
Mademoiselle, A chaque fois que le dieu du hasard te place sur mon chemin, La tempête de mes émotions se déclenche : Ta silhouette aphrodisiaque brûle mes sens d’un je-ne-sais-q Et soulève instantanément la tornade de mes convoitises; Ma tête s’’enflamme d’idées érotiques Les nuages de mes désirs s'amassent et s’obscurcissent Le tonnerre gronde incessamment dans mes sous-vêtements L'œil d'un ouragan de fantasmes se forme dans mes pensées Et bouge passionnément vers l'ile magique qu’est ton corps Ce corps, un chef d’’oeuvre sublime et ensorcelant, Dont la forme combien désirable met en feu mes désirs Au point que je l'imagine à nu sous mes draps.
Mademoiselle, Voudras-tu laisser le galbe de mes lèvres gourmandes Monter à la hauteur des pics Macaya de tes seins douboutes? Là, je promènerai ma langue sur la circonférence de leurs ar Et je suçoterai tour à tour tes mamelons culminants? Comme la promenade aventureuse du soleil sur les champs Mes mains exploreront tous les recoins de tes boulevards Jusqu’à la cathédrale secrète de ton centre ville Où pleuvinera déjà l’extase de tes désirs inassouvis Puis mon laborieux médius stimulera davantage Tes caprices ineffables avant de prendre sa retraite Et enfin je ferai tremper la longueur de mon arc-en-ciel Au plus profond de ton océan mystérieux.