A l'âge de la pureté et de la tendre innocence, Peut importe qu'elle soit brune ou blonde, Lorsque la beauté s'éveille de son évanescence, Une fleur a éclot dans le jardin du monde.
Le rayon de la Lune déposé sur un front, La marque du soleil dans un cœur palpitant, Dessinent dans cette âme un océan sans fond, Dans lequel se noient les jeunes adolescents.
Mais... La beauté passe et fuit, Lentement agonise, Et sombre tristement Vers la vieillesse grise.
La beauté passe, puis meurt, Sans cesse renouvelée, Par un cycle nouveau de jeunes filles en fleur A la jeunesse préservée.
Au fil des années écoulées, Flétrit la fleur de la beauté.