C'est un grand bal masqué, une valse de chimères, Mensonges et tromperies sont des rythmes dans l'air, C'est la danse des masques, la valse des faux frères, Triste pantomime dans laquelle on se perd.
C'est la valse des monstres à l'apparence humaine, La danse des fantômes au visage grimaçant, La valse animalière, pitoyable de haine, Des êtres ridicules qui se croient importants.
Ils posent sur les gens un sourire factice, Et ne sont pas eux-mêmes, vivent de faux-semblants, Ils ignorent qui ils sont dans ce jeu délirant.
Alors il marchent au fond des plus sombres abysses, Évoluent dans des eaux troubles qui les rongent, Et passent dans la vie comme au milieu d'un songe.