Il évite l'amour qui passe tristement, Car il n'est guère utile aux yeux mélancoliques, Et au sourire blessé de tous ces sentiments, D'écouter chaque fois cet air nostalgique.
Il pourfend dans son âme et au fond de ses rêves, Dans son cœur lacéré de larges cicatrices, Cet ennemi trompeur, cette espérance brève, Ce lambeaux de bonheur d'un sentiment factice.
Il cherche à investir, toujours insidieux, La moindre petite faille, une voie dérobée, Dans laquelle il profite pour venir se lover.
Il dévore le cœur, le ronge peu à peu. Il n'est de pire serpent que celui des soupirs, Qui frappe dans le cœur et détruit l'avenir...