Le souffle du vent caresse mon visage ébahi, Je suis libre à l’instant présent. Depuis mon perchoir je découvre le printemps, Qui s’épanouit avec le temps qu’est la vie.
Je contemple le ciel, rayé d’un faisceau de 7 couleurs Que l’on a nommé par sa beauté « arc en ciel ». Le jeune renard chasse sa proie avec ardeur, Grâce à son pelage roux je l’ai remarqué, belle merveille.
Mais lorsque j’ouvre les yeux Je suis déjà revenue à la réalité, Dans cette ville qui m’a vu grandir peu à peu.
Elle fait ressurgir tellement de souvenirs refoulés Mais soyez-en sûr je ne passerai pas ma vie là, Je préfère une fois de plus fuir tout cela.