Quand il ne trouve ni lupanar ni une maison où se réfugier Et que son désir palpite encore Il rentre. Le front dans la boue L’esprit errant Le cœur pendu Et le corps frémissant. Il avance, Le regard sombre La silhouette apeurée Et l’odeur du vin misérable domine l’espace. Encore deux pas en avant Elle vomit son haleine Et désire ardemment le mimosa Elle guette la révolution chimérique Et la danse de mazurka. Il s’agenouille, Pénitent comme dans un confessionnal Des mensonges torrentiels Des désirs indomptés Et des mots lassants de tous les jours. Il jure, La main sur le cœur Qu’il a changé Qu’il est ascétique désormais Qu’il l’aime comme jamais un homme n’a aimé Qu’il lui donnerait son coeur …..Si il en avait. Il croit qu’elle le croit. Il se lève. Il s’approche, Fervent tel un torero farouche Et s’empare de sa proie penaude.