O Coeur sauvage et infortuné Ton dompteur t’a trahi Il est parti et tu es seul désormais Débarrasse-toi de tes souvenirs lancinants Je hais te sentir perdu Fais-toi une autopsie sentimentale s’il le faut Mais continue à battre majestueusement Sors de ton préau hideux et danse Ne pense plus au venin masculin qui coule dans tes veines Ni même à mes côtes qui te ligotent Maintenant que tu n’as plus de maestro Viole le rythme et danse.
Pauvre cœur tu es si naïf Ici au pays des loups féroces Quand tu vois une ombre tu souris Quelle différence entre une rose et un poignard quand il f
La fable touche à sa fin Ecoutons applaudir les envieux Et allons baisser les rideaux comme des rats timides. AH ! J’aimerais tant t’émerger de ta léthargie Si seulement tu pouvais lapider son image cher cœur.
C’est en vain que j’essaie de te faire comprendre Que la souffrance est une femme capricieuse Qui usurpe la brillance de mes yeux candides J’imaginais son visage, maintenant je la vois Je la côtoie
O cœur, nous ne mourons pas Ne me promets rien Viens Nous nous jurons de rimer des milliers de poèmes lugubres