Elle n’allait bien, que quand j’allais mal Et quand j’allais bien, elle était mal Elle était si mal, quand j’allais bien Qu’elle me voulait du mal A la fin
Pendant ce temps-là, moi je voyais rien Ou seulement si, qu’elle était pâle Mal dans sa tête, et dans sa vie ? Doutant de soi, jour et nuit
Mais comme toujours, moi je croyais Qu’un peu d’amour et d’amitié Pouvait ouvrir d’autres chemins La voir sourire était mon gain
Elle n’avait rien, comme disent les gens Que le malheur pour exister Centrée sur soi, sur son passé Elle ressassait sa vie ratée
Pendant ce temps-là, bêtement je l’aimais, Et secrètement, je voulais son bien Je voulais que la joie, soit notre sœur Je ne lui souhaitais que du bonheur
Mais un beau jour, sans coup férir Elle a montré son vrai visage : Tout ce qu’elle voulait, c’était le pire Qu’on la laisse là dans son délire
Je me suis trompée encore une fois Je croyais qu’un jour elle sourirait Je croyais que la joie la surprendrait Pendant ce temps-là, elle me détestait
Elle n’allait bien, que quand j’allais mal Et quand j’allais bien, elle était mal Elle était si mal quand j’allais bien Qu’elle me voulait du mal Enfin...
Finalement, je me suis lassée De vouloir aimer le monde entier Encore une fois j’ai découvert Que le malheur peut rendre pervers
Elle ne va bien, que quand elle est mal Et quant à moi, je lui souhaite du bien Mais c’est pas sûr, qu'un beau matin Elle sache sourire pour trois fois rien
Je la laisse là dans son délire Car après tout, je n’aime pas le pire