Qu’il est doux de savoir Qu’après une pluie cinglante Comme une folie furieuse Qui vous glace le sang Un orage capricieux Qui saccage vos plates-bandes Qui fait couler la boue Là où l’herbe est si tendre
Qu’il est bon de savoir Qu’après le cri bestial D’un tonnerre enragé De ne pouvoir régner
Qu’il est beau de savoir Que les roses pardonnent Au grand vent indécent Ivre de liberté
Qu’il est drôle de savoir Que le soleil rigole En pensant à l’été Le temps d’une giboulée