Comme on fait du couteau de sang froid et d’attache D’arrache pierre sans berceau sans illusions Sans se retourner sans aucun bruit sans maison Sans chimie d’hôpital sans aveu en apache
Des érosions des deuils des faillites qu’on cache Aux dulcinées manquées qui vous craquent les os Fissurant les espoirs les derniers sauts de chat Qu’on écharpe là-bas tandis que tout là-haut
La censure va saignant les sangsues de votre âme Elle est morte la carpe dans son diadième noir Dans le puits du vortex la lame vous pépine Vous excorie le cœur et vous vrille en sanglot
C’est pour l’éternuité qu’ une larme assassine L’enjambement de soi qui ne fut qu’à moitié Et ce décor malade incessamment vacille Entre le rêve angoisse et le réel raté