La musique habite mon âme endolorie Où chante et s'éloigne l'Oiseau de Feu L'Hiver impose sa Loi... Le passé s'en rit Que lui importe... Ce n'est pas son enjeu
Volutes de sons dans la maison appauvrie Où les rires d'un enfant pleurent dans la nuit Ma mémoire les chasse... Un autre enfant grandit A la lisière du rêve et de la folie
Iceberg incendié Soleils Noirs banquise en deuil Vols de corbeaux chants des croisés dans PKOV... La Nuit broie peu à peu les étoiles en deuil, Invitant les Furies au massacre des gueux
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La musique loge dans mon coeur Crucifié Le soleil et la nuit n'en ont cure
Le jour parade en habits de soleil Grimpe à l'échelle de l'azur, Gorgé de miel solaire... La nature repose... La braise rêve dans le foyer...
Notre absurde douleur les amuse à raison
Amour où plaisir et douleur composent La fugue des passions fatales
Où trouver le territoire polaire De la douce insensibilité?