A ma belle inconnue
D’où viens-tu belle dame, qui a su semer,
En mon cœur cet amour, si pur, si innocent ?
Comment suis-je arrivé, te chérir et t’aimer ?
Moi qui croyais l’amour, une foi d’adolescent.
Es-tu cette âme sœur, tant louée désirée,
La belle incarnation du grand divin amour ?
Ou est-ce cet ange gardien, tant rêvé, espéré,
Qui vient en notre nuit, nous indiquer le jour.
En te dévoilant à ma connaissance,
L’éclat de ta beauté a chassé ma brume,
Mon esprit a vu toute nue sa dissonance,
Mon cœur a vaincu son mal ; l’amertume.
Depuis ta rencontre, après tant d’errance,
Dans la fatuité des rencontres galantes,
J’ai jeté dans l’oubli et dans l’indifférence,
L’amour chimérique des amants et amantes.
Pour pouvoir naviguer, sur ce fleuve en crue
Je ne peux pagayer, que grâce à ton envie,
Grâce à ton amour, le mien s’est accru,
J’ai appris à aimer tout ce qui fait la vie.
J’ai su par ton amour, ce qu’aimer veut dire,
J’ai pu mesurer toute sa puissance,
Sans me plaindre ni gémir, ni même un soupir,
J’ai su marcher pieds nus sur des pierres et des ronces.
Quel que soit ta nature, ma belle inconnue,
Mon cœur, auprès de toi, se sent pousser des ailes,
Il n’a plus peur du noir, le néant, l’inconnu,
Grâce à ton amour, il ne craint plus le ciel.