A ma bien-aimée
Quand je vois tes yeux, je m’enfonce, je me noie,
Dans cet océan, immensité sans fin.
A travers eux je vois, je ressens, je perçois,
Collé à tes lèvres, ton souffle m’entretient.
Grâce à toi je nage, sans crainte des prédateurs,
Ni pieuvres ni requins, ta présence me protège.
Toi mon amour, mon guide, mon protecteur,
Grâce à ta passion, ce qui m’est lourd s’allège.
L’amour est un djinn, esprit surnaturel,
Un maitre absolu du corps, du cœur, de l’âme.
Un fort sentiment, venu du fond du ciel,
Qui nous asservit par sa divine flamme.
Il nous fait oublier qui nous sommes, qui nous fûmes,
Pourvu que l’on aime, qu’importe qui nous aimons.
Le feu de la passion qui nous brûle, nous consume,
Nous fait fondre de plaisir malgré les tourments.
Comment ne pas aimer, refuser de vivre,
La vie c’est l’amour, demandez à Adam,
Même au paradis il ne pouvait pas vivre,
Sans une bien aimée, ce désir ardent.