L'amour
A ceux qui doutent encore, de l’amour, le vrai,
Se privant sans savoir, d’un met succulent,
Qu’ils écoutent leurs cœurs battant sans arrêt,
A la vue de l’élu, leur désir brûlant.
Le cœur s’épanche, langoureux sentiments,
Suit son langage ; battement et doux soupirs,
Ensorcelé qu’il est par un bon démon,
Il ne désire qu’aimer, quitte à en souffrir.
L’amour est un djinn, esprit surnaturel,
Un maitre absolu du corps, du cœur, de l’âme.
Un fort sentiment, venu du fond du ciel,
Qui nous asservit par sa divine flamme.
Il nous fait oublier qui nous sommes et fûmes,
Pourvu que l’on aime, qu’importe qui nous aimons.
Le feu de la passion qui nous brûle, nous consume,
Nous fait fondre de plaisir malgré ses tourments.
Comment ne pas aimer, refuser de vivre,
La vie c’est l’amour, demandez à Adam,
Même au paradis il ne pouvait pas vivre,
Sans une bien aimée, ce désir ardent.