Murmures internes
La pleine lune me fait rêver,
Et me permet de m’élever,
Dans la sphère des hautes pensées,
Loin des discours insensés.
Subissant son influence,
J’oublie jusqu’à ma présence.
Je m’y noie, je fonds en elle,
Et d’un je redeviens pluriel.
Elle m’aide à voir l’invisible,
Et comprendre l’intangible.
Avec des mots simples et faciles,
L’incorporel devient tactile.
Voilà mon âme qui m’interpelle ;
« Bien qu’invisible je suis réelle.
Sois, pour moi ton hôte, affable,
Je saurais me montrer aimable.
Je n’aime pas la fatuité,
La morgue et autre vanité.
Elles me recouvrent de leur suie,
Et voilent ce qu’en bien je suis.
Elles m’entrainent dans des détours,
Pleins d’hyènes et de vautours.
Notre chemin sera serein,
Tant que d’elles on sera loin ».
J’entends mon cœur me dire ;
« L’amour est un beau sourire.
Aimer est ma raison d’être,
L’amour est mon guide, mon maitre.
Sans lui la vie n’a aucun gout,
Elle n’est que haine et dégout.
La beauté de l’être aimé,
Se voit même les yeux fermés.
L’amour ce n’est que du bonus,
En aimant l’autre je m’aime plus.
L’amour, le vrai, celui-là même,
N’existe que pour ceux qui aiment ».
Et ma raison d’ajouter ;
« Pour notre besoin de clarté,
Faisons fi de la colère,
Et autres plaisirs éphémères.
Les préjugés défaitistes,
Et les soucis alarmistes,
M’empêchent de vivre l’instant présent,
Et m’entrainent vers la déraison.
Notre vie n’est que souvenirs,
Ce que nous serons dans l’avenir.
Appliquons nous dans l’ouvrage ;
Donner de la vie une belle image ».
