J’ai oublié le mal des amis félons, J’ai jeté aux orties les mauvais souvenirs. J’ai fait fi des chagrins et autres déceptions, J’ai décidé de vivre avec le sourire.
En me dépouillant de mon orgueil factice, J’ai chassé les nuages qui voilaient mon ciel. J’ai noyé ma haine au fin fond de l’abysse, Et fait de l’amour mon égérie fidèle.
J’ai lavé mon âme de toutes ses souillures, Et de ma conscience j’ai fait une vigile. Mon cœur a guéri toutes ses blessures, Et s’est délesté de tout inutile.
J’ai fait de la raison un compagnon sur, Sur qui l’on peut compter en toute confiance. Elle m’a ouvert les yeux, ma vision devint pure, Avec mon entité j’ai pu faire connaissance.
Ce que j’ai trouvé, tout en moi caché, Même un grand trésor ne peut l’acheter, Aucun pouvoir ni force ne peut l’arracher ; La quiétude de l’âme, sa sérénité.