Diaphanes Comme le teint de ces fronts Sur lesquels je tisse des effigies En fiction; Diaphanes sont ces miroirs animés Dans lesquels je fonds aux chants De l'amandier.
Dans un verre d'amour Qui reflèterait Le verso de mes pensées, Je rafraîchirai avec un peu d'espoir Mon coeur douillet Et je chanterai à la modernité L'art du possible.
Diaphanes Comme le teint de ces fronts Sur lesquels je métisse des élégies En frictions. Diaphanes sont ces tiroirs abîmés Où je garde les temps Du sablier.
Dans un caftan de velours Qui couvrirait De l'univers tous les accès, Je cacherai tous les soirs Un astre mouillé Et je substituerai à l'incapacité L'art du possible.