Eolienne! J'aurais aimé être le vent Pour te faire tourner, ô petit moulin rose! Puis, au nom de l'aube, un vieil engoulevent Qui, perché sur une de tes ailes moroses, Adorerait la paix et l'amour au couvent.
Eolienne! J'aurais aimé être le temps D'un passé révolu qui repeindrait en rose L'avenir des peuples jetés depuis longtemps Au fond d'un océan désert, ô mon hypnose!
Eolienne! Va te laver, ô belle rose, Dans une source de lueur sans pour autant Diluer ton sort dans une espérance close.
Eolienne! Muse de mes rêves d'antan, Libère mes mains de cette faiblesse en doses.