Les yeux de Guelare ne me connaissent point. L'autome y est triste et sombre comme les nuits Où ma vive douleur, sous le noir, sous la pluie, Perd son vieux chemin et s'en va encore plus loin.
Les deux jolies perles étreignent les sourcils Et toujours, pour aimer la beauté de l'iris, Les cheveux dispersent les pétales du lys Sur chacune des joues et caressent les cils.
Lorsque le vent souffle sur ces yeux aussi beaux Qu'un bouquet de fleurs plantées sur un tombeau, L'astre du jour semble jaloux de leur couleur.
Destinés à ravir, ces yeux invitent à dire: "Dieu, auteur du charme! Protège leur douceur. Si jamais ils pleurent, je serai leur soupir."