Je porte le fardeau du monde Mon arrogance s’indigne de votre présence Je porte le sueur des mères africaines, Torturées par le soleil du Cap à Rabat. Je porte le deuil des martyrs d’Alacsa. Sans médisance, sans mépris, sans fracas, Sans indulgence.
Je m’incline sur tombeaux de ces vaillants soldats. Je porte la douleur de ces immigrés Bougnouls et nègres de services, je vous défends. Je porte l'étendards de la Révolution. Mon châtiment est votre soupir. Sans réticence, sans sens de la loi. Je porte le rêve de toute une vie Immaculée par le désir à fleur de rêve.
Je porte ma main sur le front de la résistance Ce parchemin de vie et de sang Je porte la tendresse de l’amant Je porte les caresses du fruit de l’amour Je porte en mon sein, et ma mère et mon père Et la souffrance de toute la terre.