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Mohamed SLIMANI

El Hamma



Une aurore boréale,
Douce et joviale.
Des lumières polychromes,
Embellissaient toutes les zones.
Vaste jardin,
Souvenir enfantin.
Tel un oiseau voltigeant,
Je me sentais dans le néant.
Attiré par une fraîcheur,
Incarnant le bonheur.
Un soleil,
Offrant toutes les merveilles!
Mille arbres et fleurs,
dégageaient toutes les senteurs.
Une verdure luxuriante,
Restait ma confidente.
Rendant les jardins de Cordoue,
Encore plus jaloux!
Je voyageais du Mexique au Brésil,
Des îles Canaris où tout reflétait mes îles.
L'allée des platanes,
Un monde tel une rose diaphane,
Où colombes et tourterelles
Dansaient en duo fidèle.
L'allée des dragonniers,
Nous laissaient étonnés.
Deux jardins s'embrassaient,
L'un anglais et l'autre français.
L'arbre de Tarzan,
Une histoire d'un autre temps.
Perdu entre ficus et bambous,
Mon cœur défiait tous les tabous.
Une pelouse tendre comme du velours,
Un va-et-vient sans détours,
Où les visiteurs se promenaient ,
Avec plaisir et félicité.
Des bancs dispersés ça et là,
Pour ces promeneurs las,
Las d'une vie de stress,
En quête d'une liesse.
De sa haute colline,
Le monument du martyr,
Ce panthéon,
Rappelant toutes les raisons,
De combattre toutes les injustices,
Et dénoncer tous les supplices.
Le musée des beaux arts,
Ouvre ses ailes,
Pour glaner les étoiles du ciel.
Un espace emblématique,
Proposait des tableaux fantastiques.
Baya et Issiakhem,
Dinet et Racim,
Restaient dans la cime.
Une aquarelle,
Riche et sensuelle.
Une vue panoramique,
Imaginaire et magnifique,
Bordée de washingtonias,
De marguerites et lilas.
Un jet d'eau,
Des lieux plus beaux.
Une étoile romantique,
Embellissait ce parc mystique.
Face à la mer,
Ce joyau émergeait de la terre,
Pour raconter des souvenirs sincères.
Les oiseaux se plaisent dans ce paradis,
Un havre , un refuge acquis.
Des sportifs arpentaient les allées,
Avec un rythme régulier.
Une liberté,
Échappant à tous les sentiers.
Un mirage emportait tous les rêveurs,
Avec volupté et douceur,
Un mirage de candeur.
Les sculptures d’Émile Gaudissard,
D’une beauté des plus rares,
Se moquaient du temps et de l’Histoire.
Un sablier,
Égrenant le temps, volontiers,
Alger la blanche,
Changea de cadence,
Une paix éternelle,
Foisonnait telle une âme rebelle,
Avide d’espaces verts,
Une aubaine très chère.
Ce poumon expirait l’encens,
Comme un voyage dans le temps.
Un périple vers un sanctuaire,
Loin de la soif du désert.
Faune et flore,
Se côtoyaient sans remords.
Un zoo,
Rassemblait tout ce qui est beau.
L’eau murmurait calmement,
En chatouillant les rêves d’antan!
Entre ciel et soleil,
Un goût existentiel,
Miroitait l’arc en ciel.
En quittant le jardin d’essais,
Mon cœur resta blessé.
Des larmes en rosée,
Guidaient ma destinée.
Je laissais derrière moi,
Mon espoir et mon désarroi.
Une farandole d’enfance,
Me regardait avec innocence,
Une citadelle de fragrance,
El Mahroussa,
Me subjuguait comme une diva.
Une randonnée à Bab El Oued et la Casbah,
La place des Martyrs et Katchaoua,
Bab Azoun et soustara.
Rais Hamidou et Bologhine,
Une échappée sublime.
Une voix résonna,
Celle de Chaou et El Anka,
El Ankis , Guerouabi, Ezzahi,
Maîtres de l’Andalou et du Haouzi.
Chouyoukhs chaâbi ,
Les chantres de l’Algérie.
Sidi Abderrahmane dans son mausolée,
Domine la Casbah et ses palais.
La grande poste et son éclat,
La nuit,le port brillait en mille éclat,
Un rêve, celui d’El Mahroussa.