Un amoureux du désert part ; Un symbole s’en va loin des regards. Laghouat ; El Hadj Kaddour, quitte tes remparts. Un homme hors du commun ; Qui faisait tout avec soin. Une aubaine du destin. Tu as aimé l’histoire et le désert ; Un duo qui était cher ; Pour toi, toi qui connaissais tant de secrets ; En restant humble et discret ; Flegmatique et fantastique ; Tes discussions, un monde idyllique ; Une fragrance d’encens ; Embaumait tes paroles d’antan. Le musée communal, Ce ‘’temple’’, riche et idéal ; Rayonnait de ta présence ; Où tout respirait la bienveillance. On ne peut retenir nos larmes ; Car tu nous subjuguais de tes charmes. La douleur est immense ; Le néant qui nous abreuve de ses souffrances; Une épreuve pleine d'endurance. La littérature ; Une amie de toutes les aventures ; Tu l’aimais tant; Une confidentes qui te donnait raison. Modeste et généreux ; Rendant les gens plus heureux. Une âme singulière; Loin d’être altière; Reste fidèle et sincère. L’archéologie tu la connaissais ; Et tant d’anecdotes te blessaient. Tu aimais tout faire avec amour ; Sans te vanter de toutes bravoures ; Tu avais un art de vivre ; Qui nous rendait plus libre ; Car de toi ; Tout finissait en joie. Paix à ton âme ; Ami de toutes les âmes. Je n’ai jamais aimé les départs ; Me séparant de tout ce qui est rare. L’absence est le plus grand des maux ; Elle nous sépare de tout ce qui est beau. Dieu prendra soin de toi ; Car ton cœur foisonnait de foi.